La tripartite devrait porter sur la santé financière du groupe Luxair. (Photo: Luxair Group/Archives)

La tripartite devrait porter sur la santé financière du groupe Luxair. (Photo: Luxair Group/Archives)

Le ministre des Transports a répondu à la demande des syndicats de Luxair, inquiets pour les salariés de la compagnie qui font face à une pression croissante. Il convoque une tripartite le 26 septembre. Mais indique qu’elle portera sur la santé financière de l’entreprise et non sur des questions internes.

Absentéisme, charge de travail croissante, pression sur les salariés… les syndicats décrivent une situation tendue pour le personnel de Luxair.

Leur message a été entendu. Selon plusieurs médias, le ministre des Transports, (déi Gréng), a annoncé le jour même la convocation d’une réunion tripartite le 26 septembre prochain. En plus de la direction et des syndicats, le ministre du Travail y est invité.

Mais il ne s’agira pas d’une discussion sur les conditions de travail, précise-t-il. Le but sera d’évoquer la situation financière de l’entreprise et les instruments à mettre en place pour assurer sa survie. Et donc, la sauvegarde des 2.850 emplois, voire de nouveaux recrutements pour faire face au manque de personnel.

Les inquiétudes de Gilles Feith

, le CEO de la compagnie aérienne, , a reconnu une charge de travail importante en été. Tout en mettant en avant que l’activité restait moindre qu’avant la crise et que l’entreprise restait dans le rouge au niveau financier. La perspective du prochain dégel salarial inscrit dans la dernière convention collective lui inspirant d’ailleurs des inquiétudes. Il demandait une «action nationale pour faire face à l’inflation». Notamment la mise en place d’un chômage partiel opérationnel.

L’État est actionnaire majoritaire dans Luxair, à 39%. La Spuerkeess détient quant à elle 21,81% des parts, la holding Delfin, 13%, et la Banque internationale à Luxembourg (BIL), 13,14%. , mais rien ne semble avoir été mis en place pour concrétiser cela depuis, selon les dernières informations communiquées par la BIL il y a quelques semaines à Paperjam, qui présentait cette réflexion d’actionnaire comme l’une parmi d’autres.